Atelier TNS et cigarette électronique
Comprendre l'atelier TNS et cigarette électronique
Le TNS (Traitements de Substitution à la Nicotine) regroupe les solutions thérapeutiques destinées à accompagner les fumeurs dans leur démarche de réduction ou d'arrêt du tabac. Ces traitements, comme les patchs, gommes ou sprays, aident à réduire les symptômes de manque liés à la nicotine et augmentent les chances de succès pour un sevrage durable.

Objectif de l'Atelier
Présenter le rôle des TNS et de la cigarette électronique dans la gestion du manque lié à l’arrêt du tabac, comme des outils efficaces pour réduire ou arrêter le tabac, en expliquant leur fonctionnement, ainsi que leurs avantages et inconvénients.
Pourquoi utiliser des TNS en cas d’arrêt du tabac ?
Cette vidéo explique les mécanismes qui créent la dépendance à la nicotine et comment s'en défaire grâces aux traitements de substitution nicotinique :
Les Symptômes de Sevrage
Lorsqu’on arrête de fumer, des symptômes liés au manque de nicotine, comme l’irritabilité, l’anxiété, et les troubles du sommeil, peuvent apparaître. Ils atteignent leur pic dans les 72 heures suivant l’arrêt et diminuent progressivement en 2 à 4 semaines.
Le Processus d'Absorption de la Nicotine
Chaque cigarette contient environ 10 mg de nicotine. Cette nicotine induit une forte dépendance physique. Inhalée, elle atteint le cerveau en 9 à 20 secondes (après chaque bouffée).
Une substance fumée, ou inhalée, arrive toujours plus vite au cerveau que si elle est injectée. En effet, lorsque la substance arrive dans les poumons, elle passe directement dans le sang au niveau des alvéoles pulmonaires. Or, ce sang, qui vient de se charger en oxygène, est du sang artériel. Ce précieux liquide fera un seul relais au niveau du cœur avant d'être pompé en direction de l'ensemble des organes, dont le cerveau.
La nicotine atteint ainsi le cerveau plus rapidement qu'avec une injection intraveineuse.
En effet, une substance injectée arrive toujours dans une veine. De là, le sang passe une première fois dans le cœur avant d'être pompé en direction des poumons (où il se charge en oxygène). Puis, il faut repasser une nouvelle fois dans le cœur avant que le sang soit expédié vers le reste du corps. Durée du processus: entre 30 et 60 secondes. De plus, l'arrivée du produit au cerveau est étalée dans le temps.
Cette neuro-adaptation nécessite un apport constant de nicotine.
Sevrage
Lorsqu'on arrête de fumer, il est fréquent de ressentir des symptômes de sevrage dus au manque de nicotine. Le manque de nicotine s'accompagne d'irritabilité, de nervosité, d'agitation, d'anxiété, de perturbations du sommeil, de l'humeur ou de la concentration... On appelle ça les symptômes de sevrage.
Ils apparaissent en moins de 24 heures, sont maximaux entre 24 et 72 heures et s'atténuent progressivement en 2-4 semaines.
Et le désir insistant et irrépressible de fumer pour gérer ses émotions ou se récompenser, ça s'appelle le « craving ».
Les symptômes de sevrage et leur durée
Symptôme | Durée |
---|---|
Envie irrésistible de fumer (craving) | quelques jours |
Irritabilité | variable |
Étourdissements | 1 à 2 jours |
Maux de tête | variable |
Fatigue | 2 à 4 semaines |
Toux | moins de 7 jours |
Troubles du sommeil | moins de 7 jours |
Constipation | 3 à 4 semaines |
Faim | quelques semaines |
Manque de concentration | principalement les 2 premières semaines puis occasionnellement |
Humeur changeante, dépression | variable |
Le Craving
Le craving est une envie très forte et presque irrépressible de fumer. C'est un facteur de maintien de la dépendance, mais aussi un risque important de rechute, car le craving peut se manifester même après le sevrage tabagique.

Parmi les circonstances favorisant l'apparition du craving, on retrouve la fréquentation d'autres fumeurs (sentir la fumée des autres peut donner envie de fumer), la consommation d'autres substances addictogènes (café ou alcool notamment), la dimension comportementale de l'addiction (fumer après un repas, fréquenter un endroit associé au tabagisme) ou encore la dépendance psychologique (sentiments de tristesse, de joie, de stress, etc.).
Le craving reste toutefois momentané ; l'envie ne dure pas plus de 5 minutes. Il convient donc de tenir bon et de trouver ses propres stratégies pour y faire face.
Quels sont les TNS existants ?
Vous allez apprendre quels sont les TNS existants, comment y accéder et comment les utiliser efficacement.
Catégories de substituts nicotiniques
Deux principales catégories peuvent être combinées pour améliorer l'efficacité :
Les patchs
Délivrance continue de nicotine dans le corps.
Les formes orales
À utiliser lors d'un besoin urgent de fumer pour une absorption
rapide. Les
options incluent :
gommes infusibles, comprimés sublinguaux ou à sucer, inhalateurs, et sprays
buccaux.
Cigarette électronique
La cigarette électronique est un autre moyen qui peut être utilisé pour le sevrage tabagique.
Médicaments spécifiques
Champix et Zyban.
Choisir les Traitements de Substitution à la Nicotine
La nicotine des produits de substitution est, elle, absorbée beaucoup plus lentement que celle d’une cigarette. Tous les traitements de substitution n’ont pas pour autant la même vitesse d’absorption : les gommes et les comprimés ont un effet plus rapide que les patchs, car la nicotine est récupérée par la muqueuse buccale et parvient plus vite dans le sang qu’en passant par la peau. Les gommes sont notamment utiles en cas d’envie subite et intense de fumer, du fait qu’elles libèrent rapidement de la nicotine.
C’est pourquoi bien choisir son ou ses traitements de substitution est important, pour éviter les symptômes de manque et faciliter le sevrage. Le recours à des traitements de substitution augmente aussi le taux de réussite du sevrage. De plus, la vitesse d’absorption de la nicotine étant plus faible avec les traitements qu’avec la cigarette, les traitements de substitution n’impliquent pas de risque d’accoutumance.
Questions fréquentes concernant les traitements de substitution à la nicotine
Oui, le patch de nicotine peut être associé aux gommes, aux comprimés, à l’inhalateur ou au spray buccal.
Ils peuvent être pris en complément :
- Le patch délivre de la nicotine en continu, permettant de réduire les symptômes de manque tout au long de la journée
- Les gommes, les comprimés, l’inhalateur ou le spray buccal peuvent servir en complément, en cas de craving, pour réduire l’envie soudaine et intense de fumer, ce qui augmente les chances d’arrêt du tabac
- Si vous utilisez des patchs de 16h, les formes orales de TNS peuvent être utilisées le matin au réveil, pour réduire l’envie de fumer, en attendant que le nouveau patch produise son effet.
N’hésitez pas à poser des questions à votre médecin ou à un autre professionnel de santé, il saura vous aider à trouver le traitement le plus adapté.
Le dosage des TNS est également important. En effet, quelle que soit leur forme, les substituts nicotiniques ont des dosages en nicotine différents. Il est important de choisit un dosage adapté à votre niveau de dépendance.
- Si les doses ne sont pas assez fortes, vous risquez de continuer à ressentir des symptômes de manque ;
- Si le dosage est trop fort, vous risquez d’avoir des effets secondaires (maux de tête, nausées et palpitations notamment).
Une idée répandue est qu’il est dangereux de fumer quand on porte un patch, car on risque de faire une crise cardiaque. Cela est faux.
Fumer une cigarette en portant un patch est possible.
Toutefois si vous avez envie de fumer malgré un patch, cela peut signifier que votre patch n’est pas assez dosé en nicotine. Dans ce cas, parlez-en avec un professionnel de santé pour voir quelles solutions sont possibles.
Vous pouvez aussi avoir subitement envie de fumer, malgré le patch. Il peut alors s’agir de la dépendance psychologique ou comportementale, du craving. Les formes orales des traitements de substitution peuvent vous aider à y faire face.
Vous pouvez aussi participer à l’ateliers gestion des émotions, pour apprendre des techniques qui vont aideront à faire face à ces envies de fumer sans recourir à la cigarette.
Les traitements de substitution (patchs et formes orales) sont remboursés par la Sécurité sociale à partir du moment où ils sont prescrits par un professionnel de santé.
Les professionnels qui peuvent vous prescrire ces traitements sont les médecins (psychiatres, généralistes et autres), les infirmiers, les dentistes, les kinésithérapeutes et les sages-femmes.
Vous pouvez aussi acheter les substituts sans ordonnance directement en pharmacie, mais ils ne seront pas remboursés.
Les Patchs Nicotiniques
Le patch nicotinique est un dispositif médical conçu pour aider les personnes à arrêter de fumer en réduisant les symptômes de sevrage.

Le patch est un médicament efficace
Il diminue les symptômes de manque de nicotine survenant lors de l’arrêt. Une dose constante de nicotine est délivrée chaque heure. Ce traitement remplace 50 à 60% de la nicotine absorbée normalement en fumant. Il existe différents dosages de nicotine (selon le degré de dépendance initial) et différentes durées d’action des patchs :
- Des patchs de 16h, de 10, 15 ou 25 mg de nicotine
- Des patchs de 24h, de 7, 14 ou 21 mg de nicotine.
Les patchs de 16h sont à retirer avant d’aller se coucher ; un nouveau patch est mis au réveil. Les patchs de 24h permettent, eux, de délivrer aussi de la nicotine durant le sommeil. Ils sont indiqués pour les fumeurs les plus dépendants, car ils réduisent l’envie de fumer au réveil. La durée du traitement est généralement de 8 à 12 semaines, mais peut aller jusqu’à 6 mois selon les situations. Le choix du dosage est fonction du niveau de dépendance :
- Pour une dépendance moyenne, il est recommandé de commencer avec un patch de 15mg ou 14 mg
- Pour une dépendance forte, c’est le patch de 25 ou 21 mg qui est conseillé en 1er lieu.
Le dosage des patchs est ensuite progressivement réduit. Les patchs de 7mg sur 24h ou de 5mg sur 16h sont surtout utilisés dans la phase de diminution des doses, vers le dernier mois de traitement (à partir de la 4ème semaine pour les fumeurs moyennement dépendants ; à partir de la 8ème semaine pour les plus dépendants).

Questions fréquentes sur les patchs de nicotine
- Commencez à utiliser le patch dès le 1er jour d’arrêt du tabac
- Appliquez un nouveau patch chaque matin
- Si vous utilisez un patch de 24h : changez le patch chaque matin
- Si vous utilisez un patch de 16h : enlevez le patch le soir au coucher et mettez un nouveau patch chaque matin
- Appliquez le patch sur une peau sèche et propre, au niveau du tronc entre le cou et la taille ou sur le haut des épaules ou des cuisses. Privilégiez des zones peu poilues, pour moins de désagréments au moment de l’enlever.
- Changez le lieu d’application chaque jour en faisant une rotation sur 4 à 8 endroits différents pour prévenir les réactions cutanées (allergies, rougeurs)
- Vous pouvez prendre une douche ou un bain avec le patch, car il est imperméable.
Une idée répandue est qu’il est dangereux de fumer quand on porte un patch, car on risque de faire une crise cardiaque. Cela est faux.
Fumer une cigarette en portant un patch est possible.
Toutefois si vous avez envie de fumer malgré un patch, cela peut signifier que votre patch n’est pas assez dosé en nicotine. Dans ce cas, parlez-en avec un professionnel de santé pour voir quelles solutions sont possibles.
Vous pouvez aussi avoir subitement envie de fumer, malgré le patch. Il peut alors s’agir de la dépendance psychologique ou comportementale, du craving. Les formes orales des traitements de substitution peuvent vous aider à y faire face.
Vous pouvez aussi participer à l’ateliers gestion des émotions, pour apprendre des techniques qui vont aideront à faire face à ces envies de fumer sans recourir à la cigarette.
- Le patch s’applique sur la peau et diffuse lentement la nicotine à travers la peau. Il permet de réduire ou d’éviter les symptômes de manque liés à l’arrêt de la cigarette. Le patch est efficace dans la mesure où les doses et la durée d’utilisation sont respectées.
- Le patch fournit de la nicotine plus lentement que les formes orales (gommes, comprimés), mais de façon plus constante et durable pendant la journée.
- Le patch peut être combiné avec d’autres traitements de substitution, comme les gommes, notamment en cas de craving.
- Une réaction de la peau avec rougeur et démangeaison aux points d’application. Elles tendent à disparaître 48h après le retrait du patch ;
- Des troubles du sommeil et rêves lors de l’utilisation d’un patch de 24h. dans ce cas, mieux vaut ôter le patch avant de vous coucher et utilisez une ou deux gommes de 2mg le matin au lever pour éviter les envies liées au manque de nicotine
- Plus rarement, on peut observer d’autres effets indésirables comme les nausées, les maux de tête et une accélération de la fréquence cardiaque.
Ces effets secondaires sont le plus souvent mineurs et nécessitent rarement d’arrêter le traitement.
Les gommes
Les gommes à mâcher permettent de réduire l'envie de fumer en libérant de la nicotine. Idéales pour un usage ponctuel, elles sont simples et discrètes.

Introduction aux gommes à la nicotine
Les gommes à la nicotine sont des outils reconnus pour aider les fumeurs à réduire leur consommation de tabac ou à arrêter complètement de fumer. Elles font partie des substituts nicotiniques disponibles sans ordonnance et offrent une alternative efficace pour combler les besoins en nicotine sans les effets nocifs des cigarettes, comme le goudron ou les produits chimiques toxiques liés à la combustion.
Leur fonctionnement repose sur une libération contrôlée de nicotine lorsqu'elles sont mâchées, ce qui aide à apaiser les envies de fumer et à réduire les symptômes de sevrage, tels que l'irritabilité, l'anxiété ou les fringales. Faciles à utiliser, les gommes permettent une gestion flexible des doses, ce qui est particulièrement utile pour les fumeurs qui souhaitent diminuer progressivement leur consommation avant d'arrêter totalement.
En plus de leur efficacité clinique prouvée, les gommes à la nicotine offrent également un soutien psychologique en aidant les fumeurs à briser les habitudes associées au geste de fumer. Cependant, comme tout substitut, elles doivent être utilisées en respectant les recommandations pour maximiser leurs bénéfices et éviter une dépendance à leur utilisation.
En résumé, les gommes à la nicotine représentent un outil précieux dans la lutte contre le tabac, offrant aux fumeurs une chance d'améliorer leur santé et leur qualité de vie en s'éloignant progressivement de la cigarette.

Questions fréquentes sur les gommes à la nicotine
- Commencez à utiliser les gommes dès le 1er jour d’arrêt du tabac
- Ne mâchez pas la gomme en continu, mais plutôt selon la technique suivante
- Mâchez lentement 10-15 secondes jusqu’à l’apparition du goût irritant
- Plaquez la gomme entre la joue et la gencive pendant une minute, attendre que le goût s’atténue
- Remâchez lentement pendant 10-15 secondes jusqu’à la réapparition du goût
- Recommencez cette façon de faire pendant 20-30 minutes, puis crachez la gomme
- Réduisez progressivement le nombre de gommes. La durée minimale de traitement est de 8 semaines, et peut s’étendre de 3 à 6 mois
- Évitez de boire des boissons acides comme café, jus de fruits et limonades 15 minutes avant et pendant la mastication, pour ne pas diminuer l’absorption de la nicotine
- Les gommes peuvent être prises à heures régulières sur la journée ou lorsque l’envie se fait forte (craving).
Les gommes à laisser infuser régulièrement pendant la journée permettent d’obtenir entre le tiers (gomme de 2mg) et les deux tiers (gommes de 4mg) de taux de nicotine mesurée chez les fumeurs de cigarettes.
- Moins de prise de poids après l’arrêt du tabac
- Soulagement rapide de l’irritabilité, de l’envie de grignoter, des sautes d’humeur, des difficultés de concentration, et autres désagréments qui peuvent survenir à l’arrêt du tabac
- Permet de répondre rapidement au besoin de fumer
- En début de traitement, on peut présenter une irritation de la bouche, un hoquet, des brûlures d’estomac, une salivation augmentée ou des troubles digestifs légers (surtout si on mâche trop vite ce médicament). Pour réduire ces problèmes, il est important de ne pas mastiquer la gomme comme un chewing-gum, mais d’une façon lente
- Des perturbations du sommeil peuvent survenir, surtout si les gommes sont prises le soir. Néanmoins, ces troubles peuvent aussi être liés à l’arrêt du tabac. Des maux de tête peuvent aussi survenir
- Parmi les autres effets indésirables, on note l’augmentation de la fréquence cardiaque.
La plupart des effets indésirables peuvent être évités si l’on mâche la gomme selon les recommandations. Si vous avez régulièrement des brûlures d’estomac ou un ulcère, les gommes sont à éviter. D’autres formes de traitements de substitution existent.
Les comprimés nicotiniques
Les comprimés sublinguaux diffusent de la nicotine pour soulager rapidement les envies. Ils se dissolvent sous la langue sans besoin de mâcher.

Les comprimés à dissoudre sous la langue (Microtab)
Les comprimés sublinguaux sont des comprimés à mettre sous la langue et à laisser fondre. Il n’est pas utile de les croquer, sucer, mâcher ou avaler. Ils existent uniquement en dose de 2mg. Suivant le degré de dépendance, il est conseillé de prendre de 8 à 12 comprimés pendant au moins 4 semaines.
- Prendre un à deux comprimés toutes les une ou deux heures selon un horaire régulier et en cas de besoin
- Laissez fondre les comprimés sous la langue sans les mâcher ni les avaler, car cela diminue leur efficacité
- Pour les plus dépendants, il est recommandé de prendre de 16 à 24 comprimés par jour
- Pour les moins dépendants, 8 à 12 comprimés par jour sont suffisants
- Le nombre de comprimés pris par jour doit être réduit progressivement dès la 4ème semaine
- Evitez de boire des boissons acides comme café, jus de fruits et limonades avant et pendant la prise des comprimés, pour ne pas diminuer l’absorption de la nicotine
- L’action des comprimés sublinguaux est rapide, comme pour les gommes
- Ils soulagent rapidement l’irritabilité, l’envie de grignoter, les sautes d’humeur, les difficultés de concentration, et autres désagréments qui peuvent survenir à l’arrêt du tabac
La prise de comprimés sublinguaux peut engendrer les effets indésirables suivants : aphtes, augmentation de la fréquence cardiaque, brûlures d’estomac, nausées, vertiges, hoquet, irritations de la bouche ou de la gorge.

Les comprimés de nicotine à sucer
Il s’agit de comprimés à sucer et à laisser fondre dans la bouche, sans les croquer, les mâcher ou les avaler. Ils existent en 1mg et 2 mg. Suivant le degré de dépendance, il est conseillé de prendre de 8 à 12 comprimés pendant au moins 4 semaines. La durée de traitement s’étale de 8 semaines à 3 mois. Proches de la gomme à mâcher, les comprimés à sucer ont l’avantage de ne pas exiger de technique de mastication particulière.
- Prendre un comprimé toutes les une ou deux heures selon un horaire régulier et en cas de besoin
- 8 à 12 comprimés par jour sont suffisants (comprimés de 1mg ou de 2mg, selon le degré de dépendance)
- La dose maximale est de 15 comprimés par jour
- Le nombre de comprimés pris par jour doit être réduit progressivement dès la 4ème semaine
- Si un goût désagréable apparaît, gardez le comprimé contre la joue une ou deux minutes, avant de recommencer à l’utiliser
- Evitez de boire des boissons acides comme café, jus de fruits et limonades avant et pendant la prise des comprimés, pour ne pas diminuer l’absorption de la nicotine
- Un comprimé à sucer de 2 mg équivaut à une gomme de 4mg
- Les comprimés à sucer soulagent rapidement l’irritabilité, l’envie de grignoter, les sautes d’humeur, les difficultés de concentration, et autres désagréments qui peuvent survenir à l’arrêt du tabac
La prise de comprimés peut engendrer les effets indésirables suivants : aphtes, augmentation de la fréquence cardiaque, brûlures d’estomac, nausées, vertiges, hoquet, irritations de la bouche ou de la gorge.
L’inhalateur de nicotine
Les inhalateurs simulent le geste de fumer tout en fournissant de la nicotine. Pratiques pour réduire le manque tout en gardant un geste familier.

L’inhalateur de nicotine
Ce traitement est adapté aux fumeurs très dépendants, qui rencontrent des difficultés avec la dépendance comportementale. Il s’agit d’un dispositif semblable à un porte-cigarette dans lequel s’insère une cartouche contenant une éponge imbibée de 10mg de nicotine. L’inhalation se fait par la bouche.

Questions fréquentes sur les inhalateurs nicotiniques
- Commencez à utiliser l’inhalateur dès le 1er jour d’arrêt du tabac
- Sortir l’embout buccal et un sachet de six cartouches. Une cartouche correspond à 4 cigarettes (soit donc, pour une consommation habituelle de 20 cigarettes par jour, 5 cartouches par jour sont nécessaires)
- Séparer l’embout buccal en deux pièces en plaçant les deux repères l’un en face de l’autre
- Insérer une cartouche entre les deux pièces de l’embout buccal en pressant fortement afin de perforer l’aluminium scellant les extrémités de la cartouche
- Tournez les deux éléments de manière à ce que les deux repères ne soient plus alignés
- Inhaler par la bouche à travers l’inhalateur pendant 20-30 minutes
- Une cartouche en cas de besoin environ une fois toutes les une ou deux heures
- La quantité de cartouches consommées par jour est à réduire progressivement après 4 semaines. La durée du traitement est de deux à trois mois minimum.
- Evitez de boire des boissons acides comme café, jus de fruits et limonades 15 minutes avant et pendant l’utilisation de l’inhalateur, pour ne pas diminuer l’absorption de la nicotine
- Conservez l’embout et les cartouches dans un endroit chaud lorsque la température est inférieure à 15°C
- Une cartouche à inhaler entamée doit être utilisée dans les 12 heures.
Les effets les plus fréquemment signalés sont une toux et une irritation de la bouche et de la gorge. Ils apparaissent chez 40% des patients pendant la phase initiale et diminuent au cours des premières semaines. Un risque d’accoutumance existe également en cas d’utilisation prolongée de l’inhalateur.
Le spray buccal de nicotine
Les sprays buccaux agissent rapidement pour calmer les envies soudaines de nicotine. Une solution efficace et facile à transporter.

Le spray buccal de nicotine
Ce spray buccal peut soulager un désir très intense de fumer au bout de trente secondes. La diffusion de la nicotine est rapide et courte. Une pulvérisation contient 1mg de nicotine.

Questions fréquentes sur les sprays buccaux
- Commencer à utiliser le spray dès le 1er jour de l’arrêt du tabac
- Approcher la buse de pulvérisation aussi près que possible de la bouche ouverte
- Appuyer fermement le spray et pulvériser une fois
- Eviter de respirer pendant l’administration afin que la solution pulvérisée ne pénètre pas dans les voies respiratoires
- Eviter de boire ou manger pendant la prise
- Ne pas déglutir quelques secondes après la pulvérisation
- Adapter la dose selon la réponse, commencer par 1 pulvérisation, si l’envie de fumer ne disparaît pas après quelques minutes, utiliser une 2ème pulvérisation. Il ne faut pas dépasser 4 pulvérisations par heure au maximum (pas plus de 64 pulvérisations par jour au total
- Le nombre de pulvérisation par jour est à diminuer progressivement au bout de six semaines.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés : hoquet, irritation de la gorge, maux de tête, nausées.
Les autres traitements médicamenteux
Des traitements prescrits, comme le bupropion ou la varénicline, peuvent aider à arrêter de fumer en réduisant le manque et le plaisir associé au tabac.

Le Bupropion (Zyban)
C'est un médicament utilisé dans le cadre du sevrage tabagique sauf dans les cas listés dans le tableau ci-dessous :
Contre-indications absolues
- Anorexie mentale
- Anorexie mentale, antécédent (d')
- Antécédent de convulsions
- Boulimie
- Boulimie, antécédent (de)
- Cirrhose hépatique sévère
- Convulsions
- Hypersensibilité à l'un des composants
- Sevrage alcoolique
- Sevrage de benzodiazépines
- Trouble bipolaire
- Tumeur du système nerveux central
Prescrit par un médecin, il nécessite un suivi médical. Le Bupropion aide au sevrage tabagique car il réduit les symptômes de manque (comme tous les traitements de substitution à la nicotine), mais il réduit aussi le plaisir de fumer et limiterait la prise de poids.
Ce médicament est plus indiqué chez les personnes qui ont du mal à supporter les substituts nicotiniques ou qui ont des antécédents de dépression.
A noter que le Zyban® n'est pas remboursé par la Sécurité sociale.
Suivez exactement les indications de votre médecin. Il connait votre état de santé et va définir avec vous un plan thérapeutique.
- Vous devrez planifier votre arrêt complet du tabac entre le 8ème et le 14ème jour du traitement.
- En principe, le traitement commence 7 à 14 jours avant la date d’arrêt que vous vous êtes fixée, le temps de permettre à la substance de développer ses effets.
- Les 6 premiers jours, prendre 1 comprimé le matin
- A partir du 7ème jour, prendre 2 comprimés par jour : 1 comprimé au lever et 1 comprimé l’après-midi (avec un intervalle de minimum 8 heures entre les deux).
- Le traitement dure 7 à 9 semaines.
- En cas d’effets secondaires durables et importants, n’arrêtez pas le traitement sans en parler à votre médecin. Il est possible de réduire la dose à 1 comprimé par jour, ce qui réduit beaucoup les effets secondaires mais reste presque aussi efficace sur l’arrêt du tabac.
- L’association du Zyban® avec des substituts nicotiniques est possible. Une plus grande efficacité n’est pas encore démontrée scientifiquement.
- Eviter de boire de l’alcool pendant le traitement
L’effet secondaire le plus fréquemment observé est l’insomnie, qui se retrouve dans 30 à 40% des cas. D’autres effets secondaires ont aussi été rapportés : bouche sèche (10% des cas), agitation, anxiété, irritabilité, dépression, tremblements, maux de tête, vertiges, tachycardie, douleurs thoraciques, douleurs abdominales, nausées, constipation, éruption cutanée transitoire, urticaire et très rarement des crises d’épilepsie (risque de 1 sur 1000).
Ce traitement est fortement déconseillé en cas d’hypersensibilité au produit, de trouble grave du comportement alimentaire ou de sevrage d’alcool. Seul un médecin est à même de vous prescrire ce traitement. L’utilisation du Zyban est déconseillée lors de la grossesse ou de l’allaitement.

La Varénicline (Champix)
Cette molécule n’est pour le moment pas disponible mais elle était remboursée par la Sécurité Sociale et ne présentait pas les mêmes contre-indications que le Bupropion.
- Vous devrez définir une date d’arrêt complet du tabac entre le 8ème et le 14ème jour du traitement.
- Le traitement commence 7 à 14 jours avant la date d’arrêt que vous vous êtes fixée, le temps de permettre à la substance de développer ses effets.
- Prendre 1 comprimé 0,5 mg le matin durant les 3 premiers jours, puis 1 comprimé 0,5 mg le matin et 1 comprimé 0,5 mg le soir du 4ème au 7ème jour
- A partir du 8ème jour prendre 1 comprimé le matin et 1 comprimé 1 mg le soir jusqu’à la fin du traitement (défini par votre médecin)
- Avant l’arrêt, votre consommation de tabac peut diminuer spontanément
- Les comprimés doivent être avalés entiers avec de l’eau.
- Ils peuvent être pris au cours ou en dehors des repas.
- La durée du traitement est d’environ 12 semaines.
Dans des cas particuliers :
- La dose peut être réduite à 0,5 mg deux fois par jour chez les patients qui ne tolèrent pas la dose biquotidienne de 1 mg.
- Pour les patients qui ont réussi à arrêter de fumer à la fin des 12 semaines, le médecin peut envisager une cure de traitement de 12 semaines supplémentaires.
- Le médecin peut également décider de l’arrêt progressif du médicament.
Les effets secondaires les plus courants sont les nausées, les troubles du sommeil, les rêves anormaux et les maux de tête (observés chez plus d’1 patient sur 10). Ils diminuent avec le temps. Ils sont dépendants de la dose administrée et peuvent être atténués par une administration à dose progressive ou une diminution de la dose quotidienne totale.
Des effets secondaires de type neuropsychiatriques sont possibles, tels que modification du comportement ou de la pensée, variation de l’humeur, agitation, état anxieux, dépression ou idées suicidaires. Si vous ressentez de telles variations dans votre comportement, prenez immédiatement contact avec votre médecin.
Pour les patients présentant de graves problèmes rénaux, la dose ne doit pas dépasser 1 mg par jour. La prudence est aussi recommandée chez les patients présentant des antécédents de maladie psychiatrique sévère (schizophrénie, troubles bipolaires, dépression caractérisée sévère), l’efficacité et la sécurité de Champix® n’ayant pas été établies chez ces patients. Le Champix® ne doit pas être utilisé lors de la grossesse ou de l’allaitement.
La cigarette électronique
Les cigarettes électroniques offrent une alternative au tabac en vaporisant un liquide contenant ou non de la nicotine. Elles permettent de limiter les risques liés au tabac.

Informer sur le recours à la cigarette électronique comme modalité de sevrage
La cigarette électronique est un autre moyen qui peut être utilisé pour le sevrage tabagique.

Questions fréquentes sur les cigarettes électroniques
La cigarette électronique, ou vapoteuse, est un dispositif électronique muni d’une batterie, d’une résistance et d’un réservoir. Ce réservoir contient un liquide, qui peut contenir ou non de la nicotine. Ce liquide est chauffé via la résistance, et sort sous la forme de vapeur (des gouttelettes de liquide mélangées avec de l’air).
Lorsque le liquide contient de la nicotine, il est possible de l’utiliser comme aide au sevrage, puisque la cigarette électronique apporte de la nicotine, ce qui contribue à atténuer les symptômes de manque.
La composition des liquides vendus en France est connue et contrôlée. Les liquides contiennent généralement du glycérol et du propylène glycol, des arômes. Ils peuvent ou non contenir de la nicotine, à différents dosages. Le recours à la cigarette électronique permet surtout d’éviter les 6000 produits chimiques et toxiques libérés par la combustion de la cigarette (dont notamment le monoxyde de carbone et les goudrons).
Pour réussir un sevrage à l’aide d’une cigarette électronique, il convient de doser les mg de nicotine dans votre liquide et d’établir un plan progressif de désaccoutumance, c’est-à-dire de réduire progressivement le dosage de nicotine dans les liquides.
Si vous fumez un paquet de cigarettes par jour (soit 20 cigarettes), il est conseillé de démarrer avec des liquides contenant de 12 à 18 mg de nicotine. Le dosage de nicotine sera ensuite réduit progressivement, pour finalement arriver à 0.
Un gros fumeur aura besoin d’une grosse vapeur et pour cela, sa cigarette électronique doit être capable de supporter une cadence élevée puisque cette dernière sera utilisée pratiquement toute la journée.
Il faut se pencher sur trois choses indispensables :
- Une batterie avec une grande autonomie : elle vous permettra de pouvoir vapoter longtemps sans devoir recharger votre batterie régulièrement
- Un clearomiseur (récipient où se met le liquide) avec une contenance grande capacité, permettant de contenir une plus grande quantité de liquide
- Un liquide avec un taux de nicotine assez élevé (e-liquide)



Le choix du dosage de nicotine est important, afin de compenser le besoin en nicotine quand vous arrêtez de fumer et ainsi éviter les symptômes de manque. Pour le dosage du 1er liquide acheté, vous pouvez vous baser sur ces éléments :
- 18 mg/ml : si vous fumez plus de 30 cigarettes par jour
- 11 mg/ml : entre 20 et 30 cigarettes par jour
- 8 mg/ml : entre 15 et 20 cigarettes par jour
- 4 mg/ml : entre 10 et 15 cigarettes par jour
- 2 mg/ml : entre 5 et 10 cigarettes par jour
- 0 mg/ml : il n’y a pas de nicotine dans l’e-liquide
Ensuite, le dosage de nicotine sera réduit progressivement en fonction de vos besoins, pour arriver progressivement à zéro. C’est le même principe que pour les TNS, où le dosage en nicotine se réduit au fur et à mesure du sevrage.
Attention : si vous utilisez la cigarette électronique tout en continuant de fumer des cigarettes à côté, il vaut mieux choisir un dosage en nicotine moins fort pour les e-liquides.
- Si vous fumez moins de 10 cigarettes par jour, un kit de cigarette électronique coûtera entre 15 et 60€
- Si vous fumez entre 10 et 15 cigarettes par jour, comptez entre 40 et 60€
- Si vous fumez plus de 15 cigarettes par jour, le prix des kits complets sera compris entre 40 et 130€
Ensuite, une fois votre cigarette électronique achetée, il vous faudra acheter régulièrement des e-liquides et des résistances. Comptez au maximum 50€ par mois pour cela (autour de 5€ pour un e-liquide et autour de 10€ pour un lot de 5 résistances). Privilégiez toujours l’achat d’une cigarette électronique en magasin à un achat en ligne, sur Internet. Les produits vendus en magasin ont été testés et validés en amont concernant leur composition.
On manque encore de données et de recul pour connaître et mesurer exactement quelle est la nocivité de la cigarette électronique et quels sont les effets à long terme du vapotage. Néanmoins, si la consommation de cigarette électronique n’est peut-être pas sans risque, celui-ci est clairement moindre que de fumer des cigarettes. On parle ainsi de réduction des risques.
La cigarette électronique est moins dangereuse que la cigarette pour plusieurs raisons :
- Il n’y a pas de substances organiques dans la cigarette électronique, et le liquide n’est pas brûlé mais chauffé. Il n’y a donc pas de production de monoxyde de carbone ni de goudrons. Cela réduit les risques cardiovasculaires, de cancers et de BPCO.
- Dans la vapeur produite par cigarette électronique, les substances toxiques sont beaucoup moins nombreuses et en moindre concentration que dans la fumée du tabac.


Les Patchs Nicotiniques
Le patch nicotinique est un dispositif médical conçu pour aider les personnes à arrêter de fumer en réduisant les symptômes de sevrage.

Le patch est un médicament efficace
Il diminue les symptômes de manque de nicotine survenant lors de l’arrêt. Une dose constante de nicotine est délivrée chaque heure. Ce traitement remplace 50 à 60% de la nicotine absorbée normalement en fumant. Il existe différents dosages de nicotine (selon le degré de dépendance initial) et différentes durées d’action des patchs :
- Des patchs de 16h, de 10, 15 ou 25 mg de nicotine
- Des patchs de 24h, de 7, 14 ou 21 mg de nicotine.
Les patchs de 16h sont à retirer avant d’aller se coucher ; un nouveau patch est mis au réveil. Les patchs de 24h permettent, eux, de délivrer aussi de la nicotine durant le sommeil. Ils sont indiqués pour les fumeurs les plus dépendants, car ils réduisent l’envie de fumer au réveil. La durée du traitement est généralement de 8 à 12 semaines, mais peut aller jusqu’à 6 mois selon les situations. Le choix du dosage est fonction du niveau de dépendance :
- Pour une dépendance moyenne, il est recommandé de commencer avec un patch de 15mg ou 14 mg
- Pour une dépendance forte, c’est le patch de 25 ou 21 mg qui est conseillé en 1er lieu.
Le dosage des patchs est ensuite progressivement réduit. Les patchs de 7mg sur 24h ou de 5mg sur 16h sont surtout utilisés dans la phase de diminution des doses, vers le dernier mois de traitement (à partir de la 4ème semaine pour les fumeurs moyennement dépendants ; à partir de la 8ème semaine pour les plus dépendants).

Questions fréquentes sur les patchs de nicotine
- Commencez à utiliser le patch dès le 1er jour d’arrêt du tabac
- Appliquez un nouveau patch chaque matin
- Si vous utilisez un patch de 24h : changez le patch chaque matin
- Si vous utilisez un patch de 16h : enlevez le patch le soir au coucher et mettez un nouveau patch chaque matin
- Appliquez le patch sur une peau sèche et propre, au niveau du tronc entre le cou et la taille ou sur le haut des épaules ou des cuisses. Privilégiez des zones peu poilues, pour moins de désagréments au moment de l’enlever.
- Changez le lieu d’application chaque jour en faisant une rotation sur 4 à 8 endroits différents pour prévenir les réactions cutanées (allergies, rougeurs)
- Vous pouvez prendre une douche ou un bain avec le patch, car il est imperméable.
Une idée répandue est qu’il est dangereux de fumer quand on porte un patch, car on risque de faire une crise cardiaque. Cela est faux.
Fumer une cigarette en portant un patch est possible.
Toutefois si vous avez envie de fumer malgré un patch, cela peut signifier que votre patch n’est pas assez dosé en nicotine. Dans ce cas, parlez-en avec un professionnel de santé pour voir quelles solutions sont possibles.
Vous pouvez aussi avoir subitement envie de fumer, malgré le patch. Il peut alors s’agir de la dépendance psychologique ou comportementale, du craving. Les formes orales des traitements de substitution peuvent vous aider à y faire face.
Vous pouvez aussi participer à l’ateliers gestion des émotions, pour apprendre des techniques qui vont aideront à faire face à ces envies de fumer sans recourir à la cigarette.
- Le patch s’applique sur la peau et diffuse lentement la nicotine à travers la peau. Il permet de réduire ou d’éviter les symptômes de manque liés à l’arrêt de la cigarette. Le patch est efficace dans la mesure où les doses et la durée d’utilisation sont respectées.
- Le patch fournit de la nicotine plus lentement que les formes orales (gommes, comprimés), mais de façon plus constante et durable pendant la journée.
- Le patch peut être combiné avec d’autres traitements de substitution, comme les gommes, notamment en cas de craving.
- Une réaction de la peau avec rougeur et démangeaison aux points d’application. Elles tendent à disparaître 48h après le retrait du patch ;
- Des troubles du sommeil et rêves lors de l’utilisation d’un patch de 24h. dans ce cas, mieux vaut ôter le patch avant de vous coucher et utilisez une ou deux gommes de 2mg le matin au lever pour éviter les envies liées au manque de nicotine
- Plus rarement, on peut observer d’autres effets indésirables comme les nausées, les maux de tête et une accélération de la fréquence cardiaque.
Ces effets secondaires sont le plus souvent mineurs et nécessitent rarement d’arrêter le traitement.

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